La médecine de plus en plus présente sur Internet

Les enjeux des sites médicaux sur le net

Nombreux sont les sites qui diffusent des informations médicales.

Avec un patient sur cinq qui consulte ces sites pour diagnostiquer ses maux, ils ont le malheur de trop souvent remplacer une consultation chez le médecin et de causer de graves inquiétudes au sujet !

En tête de ces sites à fort succès : Doctissimo, avec 8 millions de visiteurs uniques par mois et un chiffre d’affaires annuel de 10 millions d’euros.

L’histoire des deux médecins fondateurs du site web, Claude Mamhuret et Laurent Alexandre, a de quoi faire briller les yeux tant leur réussite est phénoménale.

Mais est-il facile de créer un site internet spécialisé dans le domaine de la santé ?

Créer un site internet dans le domaine médical

Si tout le monde peut aujourd’hui créer un site internet dans le domaine d’activité qu’il souhaite, il n’en reste pas moins évident que le domaine médical doit respecter des règles d’éthique se référant aux dispositions du code de la santé et de déontologie de la médecine.

Présenter une information de qualité, pertinente et vérifiée doit faire partie des préoccupations majeures de l’administrateur du site.

C’est pourquoi la Haute Autorité de Santé (HAS) a décidé de publier courant mars une liste fiable de sites médicaux réputés pour leur sérieux, de la qualification des rédacteurs à la confidentialité des informations personnelles transmises par l’internaute, en passant par le respect de la déontologie.

Comment obtenir une information fiable sur un site médical ?

Si nous sommes aujourd’hui près de 59% à consulter Internet avant d’appeler notre médecin, nous demeurons tout de même impuissants devant la véracité des informations.

Nous ne pouvons nous improviser médecin uniquement grâce à notre appétit féroce pour les sites médicaux.

Entre Femmes Actuelles, Top Santé ou Doctissimo, nous ne savons plus où donner de la tête pour obtenir un renseignement de qualité.

Premier conseil : éviter les forums, qui regorgent de pseudo spécialistes (souvent non professionnels).

Deuxième conseil : préférer les sites recommandés par l’Inserme (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale).
Troisième conseil : appeler son médecin !